pain de foutou
Forme : en boule
Pays d’origine : Côte d’Ivoire
Marque de fabrication distinctive : fait à partir de farine d’igname
Catégories : (6 et 7) à proprement parler insituable, sinon que son mode d’élaboration, à partir d’une farine bouillie, pourrait l’apparenter aux pains pochés à l’eau, tel que le bagel polonais
Signe particulier : il existe des variantes à partir de farine de manioc ou/et de banane plantain
Ingrédients : farine d’igname pilée (foutou) ; eau
Côte d’Ivoire
L’igname désigne le tubercule de la plante du même nom, riche en amidon, et traditionnellement cuisiné dans les régions tropicales. Le premier producteur en est, loin devant ses premiers concurrents, le Nigeria. En anglais, igname se traduit par yam¸ dérivé de nyam qui signifie, dans plusieurs langues africaines, « manger ». On voit bien par-là la place fondamentale que l’igname occupe dans le système alimentaire de ces populations. Il constitue avec le mil, les bases de la cuisine dans un très grand nombre de pays d’Afrique.
Le foutou désigne plus largement toute espèce de farine obtenue à partir de l’igname, du manioc, ou de la banane plantain. Le tubercule est mis longuement à bouillir jusqu’à ce qu’on puisse le piler dans un mortier et ainsi le réduire en farine. Le foutou est alors mélangé à l’eau bouillante de manière à obtenir une pâte plus ou moins consistante. On forme ensuite des boules de grosseurs variables qu’on nomme pains de foutou.
La préparation en est ainsi extrêmement simple et ne nécessite aucun dispositif particulier. Il suffit de disposer de foutou, d’une source de chaleur, d’un récipient qui aille au feu et de savoir piler en rythme et en chantant ! Ce que les Africaines font évidemment avec un art sans pareil. Le pain de foutou est servi accompagné de viande ou de poisson, ainsi que de légumes cuits.