bungeoppang
Forme : celle d’un poisson rouge
Pays d’origine : Corée du Nord et du Sud
Marque de fabrication distinctive : farci à la pâte de haricot rouge et cuit dans des sortes de moules à gaufres
Catégories : (9) frère siamois du taiyaki japonais et lointain parent de l’empanada d’Amérique latine et du baozi chinois
Signe particulier : il est mangé chaud dans la rue
Ingrédients : farine de blé ; farine de riz ; matière grasse ; œufs ; sel ; sucre. Farce : pâte de haricot azuki ou haricot rouge du Japon
Corée du Nord et du Sud
En coréen, bungeo signifie poisson rouge et ppang, pain. Voilà donc le premier poisson-pain de notre tour du monde. Le bungeoppang semble avoir traversé ce bras de mer qui sépare la Corée du Japon dont il serait issu. On le nomme au Japon taiyaki et on date son invention du début du XXe siècle. Mais puisque le mot ppang qui compose pour partie le nom de notre poisson-pain, semble avoir été emprunté au français « pain », le bungeoppang apparaît d’abord comme un pur produit de la mondialisation en marche.
La boulangerie coréenne fait avec le bungeoppang, proposé un peu partout dans les rues par des vendeurs ambulants, et le hoppang, à base de farine de blé et diversement farci, et quelques autres encore, une percée encore bien discrète au sein des habitudes et pratiques culinaires des Coréens du nord comme du sud. La plupart des produits vendus sous le nom de ppang, restent encore importés et s’apparentent aux pains de mie des pays anglo-saxons.
La pâte du bungeoppang est proche de celle d’une gaufre, à la condition d’y ajouter de la farine de riz. La présence de celle-ci permet d’obtenir une matière plus souple, plus élastique qui fait alors toute la saveur de ces poissons-pains. Avant d’être enfermés et cuits dans leurs moules, ils sont fourrés à la pâte de haricots rouges. Le bungeoppang se mange chaud.