hallah

Préparée pour le shabbat, la hallah peut faire penser à une brioche tressée sans beurre. Le mot hallah fait référence à la portion qu’on prélevait sur la pâte à pain contenant ou non du hamets (levain) et qu’on destinait aux Cohen, c’est-à-dire aux membres du clergé. Depuis la disparition du Temple, cette portion prélevée de pâte est traditionnellement jetée au feu.

Bien que non fixée, la recette de la hallah tourne autour de quelques fondamentaux : une pâte de farine de blé ensemencée à la levure et contenant des œufs, de l’huile, plus rarement du sucre. On forme alors avec la pâte qu’on a laissée un temps reposer, des bandes allongées avec lesquelles on tresse, trois par trois, voire davantage, les halloth qui vont se développer jusqu’au moment d’être enfournées. Il est possible alors d’enduire le dessus des halloth de jaune d’œuf afin de les rendre plus resplendissantes encore.

La préparation des halloth fait partie des « devoirs » qui incombent aux femmes. La foisonnante littérature qui encadre ces prescriptions de chaque jour, explique ce tressage des halloth en faisant référence à la manière dont Dieu a apprêté la première femme avant de la présenter à Adam. Avant l’apparition des boulangeries en Israël, ces halloth étaient portées au four du quartier où les femmes étaient le plus souvent tenues d’attendre leur tour avant de pouvoir enfourner. Le retour à ces traditions anciennes se fait jour aujourd’hui où les familles pratiquantes recommencent à faire à la maison le pain du shabbat.