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flatbrød

Le tour du monde en 80 pains | flatbrød

Forme : feuille de pain

Pays d’origine : Norvège

Marque de fabrication distinctive : fine pâte d’orge ou de seigle cuite sur une plaque chauffante ou au four

Catégories : (1,4 et 7) en tant que pain frais, il est parent de l’injera éthiopienne ou du carasau sarde : mais parce qu’il sèche très vite, il entre dans la famille des pains secs, comme son cousin suédois, le knäckebröd

Signe particulier : il a été longtemps la nourriture de base des Norvégiens

Ingrédients : farine de blé ; levure ou levain ; lait ; sucre ; sel et eau chaude. Pour le « glaçage » : farine de riz, huile, sucre, sel, levure et eau chaude

Le tour du monde en 80 pains | Norvège

Norvège

Par rapport aux pains plats, les feuilles de pain ont la propriété de sécher à une vitesse éclair. Pour cette raison, on les classe de préférence parmi ces pains que les errants emportent avec eux lorsqu’ils ne peuvent pas, pour une raison ou pour une autre, se ravitailler avant longtemps. Le flatbrød a donc été d’abord le pain des bergers, des petites gens isolées dans les campagnes, ou prisonniers de l’hiver. Sous le nom de soppebrød, il a accompagné toutes les soupes imaginables dans lesquelles on le trempait et on le trempe encore.

On y fait retour de nos jours, comme on revient aux traditions et gastronomies identitaires. Alors nul doute que le flatbrød ne transporte avec lui quelque chose de ce qu’est profondément la Norvège. Comme chaque fois qu’on questionne le mode de réalisation de ces standards de la boulangerie pour chaque pays, à base d’orge, d’avoine, de seigle ou de blé, ou d’un mixte de ceux-ci, on s’aperçoit que les recettes tournent autour d’un modèle de référence qui, appartenant à une tradition orale et populaire, n’existe plus. Alors il nous faut retrouver, à travers l’éventail des possibles, l’« esprit » du flatbrød.

Celui-ci tient alors à très peu de chose : une farine, souvent peu ou pas panifiable, comme par exemple l’orge ; un agent de fermentation qui peut être un levain, de la levure de boulanger, voire même de la levure chimique ; une matière grasse qui se trouve être assez souvent le babeurre ; parfois associé à du beurre ou du saindoux ; une pincée de sucre dont, bien entendu, on peut se dispenser. La pâte obtenue est laissée en réserve, le temps de subir une première fermentation ; puis abaissée sous forme d’une feuille qu’on découpe suivant nécessité. Les feuilles sont cuites sur plaques chaudes ou au four à faible température.